Le bonus écologique : l’allié green de votre porte-monnaie
Rouler propre et payer moins cher ? C’est le combo gagnant du bonus écologique. Si vous envisagez de changer de voiture (ou de trottinette électrique, on ne juge pas), ce guide est pour vous.
Objectif ? Comprendre en quoi le bonus écologique peut devenir un vrai levier d’économies… et un petit geste pour la planète qui ne coûte pas si cher.
C’est quoi, ce bonus écolo ?
Pas de panique, on vous explique sans jargon : le bonus écologique, c’est une aide financière versée par l’État quand vous achetez un véhicule neuf et propre. Entendez par là : électrique, hydrogène ou très basse émission. À l’inverse, les moteurs diesel et essence sont persona non grata.
L’idée ? Encourager les Français à abandonner les vieux pots fumants pour des véhicules plus vertueux… tout en allégeant un peu la facture. Car oui, ces petites merveilles technologiques ont souvent un coût salé à l’achat. Grâce au bonus, on amortit mieux l’investissement initial.
Un coup de pouce qui peut aller loin (jusqu’à 4 000€ !)
Le montant du bonus varie selon plusieurs critères :
Le type de véhicule (voiture, utilitaire léger, deux-roues…)
Le prix d’achat
Les revenus du foyer
Le taux d’émission de CO2
Et, plus récemment, la fabrication du véhicule (exit les modèles chinois ou polluants à produire !)
👉 Pour une voiture électrique neuve, le bonus peut aller jusqu’à 4 000€ pour les ménages les plus modestes.
💡 Petit + : si vous cumulez avec la prime à la conversion (aide pour mise à la casse d’un vieux véhicule polluant), l’enveloppe peut grimper jusqu’à 9 000€. Plutôt tentant, non ?
Qui peut en profiter ? (Spoiler : probablement vous)
Contrairement à une idée reçue, le bonus écologique n’est pas réservé aux Parisiens roulant en Tesla. Il est ouvert à toutes les personnes majeures résidant en France, sous certaines conditions :
Acheter ou louer un véhicule neuf (avec engagement de 2 ans minimum si c’est une location)
Ne pas dépasser un plafond de revenus, si vous visez le bonus renforcé
Ne pas revendre le véhicule dans les 12 mois après son achat
Et si vous habitez en Outre-mer, bonne nouvelle : le dispositif fonctionne aussi en Guadeloupe, en Martinique, à La Réunion… Bref, c’est un coup de pouce national, pas réservé à quelques privilégiés.
Ce que vous pouvez financer (spoiler : pas que les voitures)
On parle beaucoup des voitures électriques, mais le bonus écologique s’applique à d’autres engins :
Vélos à assistance électrique (VAE)
Idéal pour les citadins ou les adeptes du “vélotaf”.
💶 Bonus : jusqu’à 400€ selon les revenus.
Trottinettes électriques, scooters et motos électriques
Pratique, rapide, sans émission directe de CO2.
💶 Bonus : jusqu’à 900€.
Utilitaires électriques pour les pros
Idéal si vous avez une activité commerciale ou artisanale.
💶 Bonus : jusqu’à 8 000€ !
Alors oui, le “véhicule propre” ne veut pas forcément dire “voiture bourrée de gadgets connectés”. Un vélo peut aussi être une solution écologique ET économique.
Et côté budget, on y gagne vraiment ?
🧾 Exemple concret :
Une voiture électrique à 30 000€, c’est un gros ticket à l’achat. Mais :
Bonus écologique : -4 000€
Prime à la conversion : -2 500€
Économie carburant/an : -800€
Entretien (moins de vidanges, freins moins sollicités) : -300€/an
👉 Sur 5 ans, ça fait près de 10 000€ d’économies, hors revente du véhicule.
Alors oui, il faut un petit effort initial. Mais si on regarde sur la durée, c’est votre porte-monnaie qui respire. Et en prime, vous gagnez en silence, en confort, et en bonne conscience.
Les pièges à éviter (on vous alerte)
Parce que tout ce qui brille n’est pas vert, quelques précautions s’imposent :
Attention au greenwashing : certains modèles “électriques” incluent une part thermique… et ne sont donc pas éligibles.
Vérifiez l’éligibilité du modèle : une voiture peut être 100 % électrique mais fabriquée dans un pays non conforme aux critères du bonus.
Gardez le véhicule au moins 1 an : sinon, il faudra rembourser l’aide !
Et surtout, ne vous jetez pas sur la première offre venue : comparez les modèles, les consommations, la batterie (et la durée de garantie), les bornes disponibles autour de chez vous…
Une transition verte qui s’accélère
L’objectif du gouvernement est clair : faire de l’électrique la norme d’ici 2035, avec l’interdiction progressive des véhicules thermiques. Résultat : les incitations financières sont de plus en plus ciblées, les règles évoluent souvent, mais le bonus reste un levier fort pour convaincre les particuliers.
Certaines collectivités locales proposent des aides complémentaires : cumulables avec le bonus national, elles peuvent faire une vraie différence. N’hésitez pas à consulter votre mairie ou votre région.